babyji

L'Inde en Héritage sort la fin août 2009. Babyji est disponible en poche aux éditions 1018 et Dernier été à Paris sort en 2010 en poche chez le même éditeur. Mon site et sur Twitter.

Tuesday, March 06, 2007

Paris 16h

hier. Un monde fou devant l’entrée de Musée de l’orangerie. C’est le dernier jour de Orangerie, 1934 : les Peintres de la réalité. Après avoir filé vers les Tuileries je me trouve dans une queue de une heure minimum. Il ne fait pas chaud. J’ai le mal aux oreilles à cause du vent. Les dames derrières moi parlent d’un article dans Marianne qui dit que les femmes ont inventée les armes de guerre car elles étaient plus faibles que les hommes. L’autre jour je suis tombée en pleine discussion entre deux amis qui ont parlé de fait que les femmes ont inventée le capitalisme. Peu de gens dans la queue feuillette les livres et leur Pariscopes; entre eux une dame en jupe de soixantaine d’années lit Un Roman Russe, elle a le moins froid. Je me demande si je dois rester sans bouquin et sans la moindre garantie de ce qui m’attends à l’interiuere. Je me demande si je dois risquer attraper le froid. Les neuroscientifiques qui font leur recherche sur les expériences religieuses ont trouvé plusieurs points communs dans les moments d’extase qui arrivent aux croyants. Les moins bouddhiste, les sœurs chrétiennes, les soufis en transe, les disciples qui attendent Mata Amritanandmayi pendant des heures pour un sentent les effets dans la même partie de cerveau (ou plutôt avec la même mécanique) avec les mêmes jaillissements de hormone. Cela ne réduit pas la valeur d’expérience c’est juste une partie de notre humanité commune. Une forte partie d’expérience communautaire (l’accent religieuse) est l’attente. L’ambiance d’anticipation avec les autres qui attendent le même moment nous ouvre pour la grâce. En réfléchissant de tout cela (avec le mal au dos maintenant) je sait que je peut regarder une toile avec les fientes et je serai quand même transporter aux anges en fonctionne d’avoir moins chaud et le très bête sentiment d’avoir réussi à entrer après 70 minutes. Mais l’exposition est vraiment magnifique. Il y a un Denis (copie auprès La Tour) et un Picasso à la Seurat (auprès le Nain) et un Balthus avec une patine que je n’ai pas connu chez lui. La collection permanente avec Soutine est bouleversante. Ses rouges sanglants ont une beauté violente. Ses paysages faire rappeler Cézanne et Van Gogh en même temps. Il n y a rien a dire après.

La dégustation de croissant continue. Celui de Gerald Mulot n’est pas décevant. Ils ont aussi un parfum macaron (orange-cannelle) qui vaut parmi les meilleurs (évidemment le roi est le truffe blanche chez Hermé).

Si vous êtes ici laissez-moi un bonjour s’il vous plaît…. j’ai besoin de savoir que je me ridiculise devant un audience quand même!

Voici un paysage de Soutine (artcritical.com)

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4 Comments:

Anonymous Anonymous said...

un bonjour abha. désolée, vous n'arriverez pas à me faire dire que vous êtes ridicule avec ce blog en français. ce que vous écrivez me fait penser à matthieu ricard concernant ses recherches sur l'influence de la méditation sur le cerveau et la plasticité neuronale (http://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_Ricard).

6:49 AM  
Blogger Etienne de Bary said...

Une bonne grippe peut aussi provoquer des transports psychedeliques, on ne sait plus comment s'habiller !

7:59 AM  
Blogger katch said...

Eh bien voilà quelques jours (semaines ?) que je n’étais pas allé faire ma « revue de blog », voilà que je découvre que vous avez eu l’excellente idée de nous faire partager une petite partie de vos pensées en français !

Ces quelques lignes pour vous dire qu’il y a audience, mais pas de ridicule, bien loin de là.

En me réjouissant à l’idée de vous croiser à la fin du mois entre quelques montagnes de livres, je vous envoie mes salutations et mes encouragements les plus chaleureux.

9:28 AM  
Anonymous Anonymous said...

lire tes aventures à la recherche du meilleur croissant de Paris depuis San Francisco... ça n'a pas de prix :) !

1:48 PM  

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