Il fait gris et le ciel est couvert. Le vent est glacial et les gens dans la rue ont un rictus frileux en permanence sur leur visage (moi aussi). Je me suis dit que seul une bonne bouffe pouvait sauver une journée pareille. J’ai traversé la Seine en prenant mes rues préférées. Rue des Barres reste un coin merveilleux même quant on déprime. J’ai pris cette photo

et je me suis précipitée vers la rue des Ecouffes pour un rendez-vous avec
Guillaume Herbaut. On se trouve devant nos assiettes de falafel respectives et je prends d’abord une photo de lui car la dernière fois c’était moi qui étais devant l’appareil photo de

Guillaume. Il est photographe et partenaire de
œilpublic.com une agence photo qui appartient aux photographes. Je voulais voir ses photos en vraies à la Maison Rouge à Bastille où elles sont actuellement exposées avant le rendez-vous mais je dois patienter deux jours car le musée est fermé lundi et mardi. Je ne connais
ses œuvres donc que virtuellement. Même sur l’écran je les trouve d’une beauté. Il traite les sujets difficiles (Tchernobyl par exemple) mais dans le coup il est conscient de concernes esthétiques qui donne une ambiance dérangeante à ses photos. Guillaume va bientôt à Juarez au Mexique où des centaines de
femmes ont été tuées depuis dix ans. Je n’ai lui pas posé des question que j’en devais: comment il trouve le recul de prendre les images dans la souffrance et comment il survie les moments de voyage comme ceux dans les prochains jours à Juarez pendant les conditions démoralisantes.
Labels: Guillaume Herbaut, œil public
1 Comments:
parfois des fautes d'accord donnent des choses étonnantes et poétiques : "J’ai traversé le Sein en prenant mes rues préférées".
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