babyji

L'Inde en Héritage sort la fin août 2009. Babyji est disponible en poche aux éditions 1018 et Dernier été à Paris sort en 2010 en poche chez le même éditeur. Mon site et sur Twitter.

Wednesday, March 28, 2007

Par delà le péché et le plaisir

Malgré le nocturne de mardi au salon j’y suis à 11 pile pour une table ronde sur le stand de Virgin sur Les 7 plaisirs capitaux où je retrouve Elsa Osorio. Nous étions sur une autre table ronde ensemble dimanche matin. Je retrouve aussi Catherine Fruchon-Toussaint qui va animer la table ronde de Virgin. Après la table ronde on prend le déjeuner et on cherche les médicaments pour ma gorge, puis on cherche le silence. On le trouve. Je m’allonge sur le banc d’un parc. Mon inépuisable attachée de presse Anne-Laure (qui s’est souvenue de tout pendant les derniers jours chargés au salon et qui était toujours là pour m’encourager) est assise sur le banc de côté. Elle lit la prochaine sortie d’EHO, le nouveau roman de Lucía Etxebarria. Il fait beau et je me baigne dans le soleil. Cet ainsi le bonheur est achevé même dans le 15e arrondissement. Tout à l’heure en parlant de péché et de plaisir Gilda Piersanti a dit que tous les sons sont les bruits pour les français. Dans un bâtiment parisien même le son d’un piano joué dehors des heures circonscrire est considéré comme le bruit. Ici-là j’entends les sons de pas qui craquent le gravillon. Les yeux fermés je constante la sonorité différente de roues sur le même graveler. Les nounous et les enfants me font penser de Chéri de Colette et à partir de cela de Marguerite Duras et Yann Andrea Steiner et le roman de celui-ci Cet amour-là. Je pense de Christine de Rivoyre et Alexandre Kalda. Hier au salon elle m’a gentiment dédicacé son livre Archaka qui parle de cet homme.


(left to right): José-Manuel Fajardo, Elsa Osorio, Gilda Piersanti, Abha Dawesar, Mark Crick et Catherine Fruchon Toussaint



José-Manuel Fajardo a ajouté l'hypocrisie comme un péché capital (je suis d'accord) pendant le table ronde. Moi, je crois que l’orgueil reste le péché préféré des écrivains. Tout le monde est d’accord sur le premier plaisir la Gourmandise. Avec La soupe de Kafka, Mark Crick a réussi à se marier deux péchés-plaisir en nous donnant les recettes des écrivains. Dans ce merveilleux petit livre on trouve aussi les dessins à la Schiele, de Chirico et cetera.

Il fait beau et il n’y a pas de vent. Je transpire. La sensation du soleil sur la peau reste un plaisir aussi grand que le goût d’eau fraîche bu quand on a soif. Le matin j’avais noté les péchés capitaux sur une feuille parce que je ne viens pas d’une culture judéo-chrétienne. J’ai du mal à se souvenir de tous les péchés en cherchant le péché qui correspond avec le plaisir du soleil. Cet instant je suis tout près de peuples anciens qui ont cru que le soleil est un dieu.

Friday, March 23, 2007

Hier au salon du livre

Hier le salon du livre était inauguré par le premier ministre qui a allumé la lampe à la indienne au pavillon d’honneur au fond du salon (photo au-dessous). Le programme promet d’être chargé. Je vous signale les signatures pendant le salon pour mon roman babyji.

les signatures
vendredi 23 mars de 16h à 17h sur le stand RTL/Lire
samedi 24 mars de 16h30 à 17h30 sur le stand Editis/INTERFORUM
mardi 27 mars de 19h à 20h sur le Pavillon d’honneur

Il y a également les tables rondes, les émissions en direct et une heure avec la traductrice de babyji Isabelle Reinharez. Voici le programme :

23 mars
13h-14h: Abha Dawesar Lecteur Studio SNCF animée par Isabelle Rabineau
15h-15h30: RFI en direct du salon Entre les lignes animée par Catherine Fruchon-Toussaint
20h45 : Minuit 10, France Culture, Hall 1/ B18, chronologie lacunaire du skate-board

24 mars
11h00-12h00: Stand Lire/L'Express Les nouvelles voix de l'Inde
14h10-15h10: Terrasse politique/ Le thé des écrivains Des femmes engagées en Inde
15h30-16h30: Table ronde CNL Femmes dans la tourmente

25 mars
10h-11h: Espace Vision du Monde Femmes du monde
14h-16h: Cosmopolitaine/ France Inter animée par Paula Jacques
Nocturne A la radio 00h45-02h00 (la nuit de 25-26) France Inter/Noctiluque

27 mars
11h- 12h: Table ronde Virgin les péchés vus de l’étranger
15h 25 A la radio Le Choix des Livres, France Culture animé par Tewfik Hakem
18h-19h: Une heure avec Abha Dawesar et Isabelle Reinharez (trad. de BABYJI)

Deux jeunes indiennes dansent pendant l'ouverture du salon.

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Thursday, March 22, 2007

Bollywood: two takes

Je suis interrogée tout les jours sur Bollywood et ses clichés donc je me suis dit pourquoi pas un petit goût de Bollywood sur ce blog pour vous qui l’aimez (je sais que vous êtes là!). Hier le 21, j’étais invitée pour l’émission de Jacques Pradel sur Europe 1 et j’ai rencontré un docteur en ethnologie. Il s’appelle Emmanuel Grimaud et il viens de travailler comme un marchand de légumes (la méthode de observation participant) récemment en Inde pour son prochain project. Il a écrit une ethnographie Bollywood Film Studio pour laquelle il a travaillé dans les studios de Mumbai.

Le soir fut le vernissage d’une exposition de Baba Anand. Il fait les tableaux très colorés avec les affiches de film de Bollywood et les dieux (notamment Krishna) en utilisant les bijoux, la fausse fourrure, les fleurs en plastiques et autres matérielles. J’ai pris cette photo de Baba avec ses amis devant un de ses tableaux. Pour mieux voir son œuvre je n’ai pas utilisé le flash (donc Baba reste un peu dans l’ombre). Ses œuvres sont exposées dans la galerie Enrico Navarra pendant un moi (75 rue de faubourg Saint Honoré).

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Tuesday, March 20, 2007

Hier

Il fait gris et le ciel est couvert. Le vent est glacial et les gens dans la rue ont un rictus frileux en permanence sur leur visage (moi aussi). Je me suis dit que seul une bonne bouffe pouvait sauver une journée pareille. J’ai traversé la Seine en prenant mes rues préférées. Rue des Barres reste un coin merveilleux même quant on déprime. J’ai pris cette photo et je me suis précipitée vers la rue des Ecouffes pour un rendez-vous avec Guillaume Herbaut. On se trouve devant nos assiettes de falafel respectives et je prends d’abord une photo de lui car la dernière fois c’était moi qui étais devant l’appareil photo de
Guillaume. Il est photographe et partenaire de œilpublic.com une agence photo qui appartient aux photographes. Je voulais voir ses photos en vraies à la Maison Rouge à Bastille où elles sont actuellement exposées avant le rendez-vous mais je dois patienter deux jours car le musée est fermé lundi et mardi. Je ne connais ses œuvres donc que virtuellement. Même sur l’écran je les trouve d’une beauté. Il traite les sujets difficiles (Tchernobyl par exemple) mais dans le coup il est conscient de concernes esthétiques qui donne une ambiance dérangeante à ses photos. Guillaume va bientôt à Juarez au Mexique où des centaines de femmes ont été tuées depuis dix ans. Je n’ai lui pas posé des question que j’en devais: comment il trouve le recul de prendre les images dans la souffrance et comment il survie les moments de voyage comme ceux dans les prochains jours à Juarez pendant les conditions démoralisantes.

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Monday, March 19, 2007

Une association franco-indien

Il y a toute une communauté indienne vivante et très active aux alentours de Paris (et je ne parle pas de Passage Brady!). Je suis allée a Buc (près de Versailles) pour donner une conférence a une groupe de réflexion franco-indienne, une groupe que je déjà connais. Madame Badrinath la fondatrice a crée cette groupe il y a 16 ans. Avec plus de 150 membres celle-ci réunit une fois par mois autour d’une lecture public ou un événement culturelle. La première fois quand je suis allée pour une réunion le temps était consacré à la musique classique indienne. La groupe fais ses réunions soit en anglais soit en français selon l’invitée. J’étais présente pour une conférence sur Derrida par Denis Kambouchner et aussi pour une autre de Mr. Krishnan sur les Puranas. Je me rejouis de retrouver la groupe et surtout Les Badrinath (photo au-dessous). Mr. Badrinath habite en France depuis 50 ans et depuis sa retraite et aussi très active dans l’association. Ce couple m’inspire toujours avec leur volonté et leur engagement. Le prochain projet de Madame Badrinath est la création d’un centre culturel indien en France. Je la souhaite tout le succès.

Tuesday, March 13, 2007

Un tour inattendu

La recherche du meilleur croissant a pris un tour inattendu avec la dégustation de croissant de Relay H à la Radio France (Paris 15e) et je peux honnêtement dire qu’il était le meilleur du monde à l’instant. Comme mon ami le philosophe V.S. à Delhi dit c’est l’appétit qui donne le goût à la nourriture. Un croissant, n’importe lequel dévoré très tard le matin quand on a oublié le petit déjeuner et donc le meilleur. Parfois la lecture du matin sur une table de café bien ensoleillé donne aussi le goût au croissant, surtout si un rayon de soleil tombe sur les paupières. Je vais revenir vers les sensations bientôt car à Paris je les ressens fortes. Je vous laisse avec l’image d’un endroit où ma recherche du croissant m’a emmené récemment. Rue du Croissant, l’endroit où Jean Jaurès est mort.

Demain le 14 mars je passe sur MORDICUS (Radio Suisse Romande) de 9h30 à 11h. Vous pouvez l'écouter en directe.

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Wednesday, March 07, 2007

Les parisiennes passionnantes

C’était La Journée de la Femme. Je voulais parler de 5 parisiennes toutes aussi dynamiques que admirables. Je me réjouis de les connaître personnellement.

Eliette Abécassis cinéaste et mère de deux enfants, est écrivain. Elle vient de sortir Le corset invisible avec Caroline Bongrand. Je l’ai rencontré la première fois à New York et j’ai découvert ses ouvrages avec La Répudiée (dans la traduction anglaise). Depuis je la lis en français. Elle porte ses projets avec dynamisme. Et elle en a plein!

Tatiana de Rosnay est romancière bilingue (chapeau chapeau chapeau), journaliste, mère et vice-président du Prix Lilas j’ai rencontré grâce aux éditions (EHO). Parler de tout et de rien avec Tatiana en buvant un thé l’après-midi est un moment incontournable de mes séjours parisiens depuis que on se connait. J’ai eu l’honneur de lire la version originale (en anglaise) de son roman qui vient de sortir Elle s’appelait Sarah , un récit déchirant d’un moment noir de l’histoire de France.

Tatiana de Rosnay avec Arnaud Février et Héloïse d’Ormesson avec Dominique Dyens et Isabelle Alonso aux Closeries pour la remise du Prix Lilas.

Mon éditrice en France est une femme qui connait parfaitement la littérature mondiale. Héloïse d’Ormesson est bien connue des éditeurs anglais et américains (ce qui n’est pas évident pour le plupart des éditeurs français). Le 25 mars, la maison fêtera son deuxième anniversaire et elle est déjà considérée comme une belle maison qui fait des beaux bouquins. Héloïse d’Ormesson est l’éditrice rêvée. Elle soutient ses auteurs avec intelligence et générosité.

Randa Haines est réalisatrice venue de Hollywood. Elle est tombée amoureuse de la France comme moi. Elle vit à Paris depuis quelques années et parle parfaitement bien français avec un très bel accent. J’ai entendu parler de son film Children of a Lesser God quand j’étais gamine en Inde et je n’aurais jamais imaginé que je la rencontrerais. Son dernier film a reçu le Christopher Award à NY où elle s'en va bientôt pour la cérémonie. Dans les moments durs l’année dernière quand j’ai eu besoin de sagesse c’est Randa qui m’a conseillé.

Femme albanaise qui écrit en italien et vit à Paris, Ornela Vorpsi est également photographe et peintre talentueuse. Son dernier roman Vert venin est sorti en janvier 2007. J’ai la chance d’avoir vu ses peintures qui sont aussi belles que ses photos et j’espère que elle va continuer peindre. Ses romans et nouvelles j’ai lu en français et en anglais. Une voix originale à lire et une femme romanesque.

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Tuesday, March 06, 2007

Paris 16h

hier. Un monde fou devant l’entrée de Musée de l’orangerie. C’est le dernier jour de Orangerie, 1934 : les Peintres de la réalité. Après avoir filé vers les Tuileries je me trouve dans une queue de une heure minimum. Il ne fait pas chaud. J’ai le mal aux oreilles à cause du vent. Les dames derrières moi parlent d’un article dans Marianne qui dit que les femmes ont inventée les armes de guerre car elles étaient plus faibles que les hommes. L’autre jour je suis tombée en pleine discussion entre deux amis qui ont parlé de fait que les femmes ont inventée le capitalisme. Peu de gens dans la queue feuillette les livres et leur Pariscopes; entre eux une dame en jupe de soixantaine d’années lit Un Roman Russe, elle a le moins froid. Je me demande si je dois rester sans bouquin et sans la moindre garantie de ce qui m’attends à l’interiuere. Je me demande si je dois risquer attraper le froid. Les neuroscientifiques qui font leur recherche sur les expériences religieuses ont trouvé plusieurs points communs dans les moments d’extase qui arrivent aux croyants. Les moins bouddhiste, les sœurs chrétiennes, les soufis en transe, les disciples qui attendent Mata Amritanandmayi pendant des heures pour un sentent les effets dans la même partie de cerveau (ou plutôt avec la même mécanique) avec les mêmes jaillissements de hormone. Cela ne réduit pas la valeur d’expérience c’est juste une partie de notre humanité commune. Une forte partie d’expérience communautaire (l’accent religieuse) est l’attente. L’ambiance d’anticipation avec les autres qui attendent le même moment nous ouvre pour la grâce. En réfléchissant de tout cela (avec le mal au dos maintenant) je sait que je peut regarder une toile avec les fientes et je serai quand même transporter aux anges en fonctionne d’avoir moins chaud et le très bête sentiment d’avoir réussi à entrer après 70 minutes. Mais l’exposition est vraiment magnifique. Il y a un Denis (copie auprès La Tour) et un Picasso à la Seurat (auprès le Nain) et un Balthus avec une patine que je n’ai pas connu chez lui. La collection permanente avec Soutine est bouleversante. Ses rouges sanglants ont une beauté violente. Ses paysages faire rappeler Cézanne et Van Gogh en même temps. Il n y a rien a dire après.

La dégustation de croissant continue. Celui de Gerald Mulot n’est pas décevant. Ils ont aussi un parfum macaron (orange-cannelle) qui vaut parmi les meilleurs (évidemment le roi est le truffe blanche chez Hermé).

Si vous êtes ici laissez-moi un bonjour s’il vous plaît…. j’ai besoin de savoir que je me ridiculise devant un audience quand même!

Voici un paysage de Soutine (artcritical.com)

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Saturday, March 03, 2007

Le croissant lune

Environs 23h après un petit dîner rue des Ecouffes on se ballade... un mec enlève sa tête, puis un autre, un autre.... nous aussi regardons le ciel. La lune est plus petite qu’avant. Ma chère amie Sylvie Barco demande quelqu’un si il y a une éclipse. Le coin de rue des Archives et St. Croix de la Bretonnnerie est complètement bondé. Une cinquantaine de jeunes hommes prennent les photos du croissant lune avec leurs Motorola Razrs. Les grosses bagnioles s’arrêtent pour voir ce que tout le monde regarde. Les gens demandent l’un à l’autre: une éclipse totale ou partielle? comment elles se font les éclipses? etc. Voilà, une demie heure après SB me laisse un message avec toutes les renseignements qu’il faut. Une éclipse totale de la lune par l’ombre de terre. Malheureusement, le ciel est maintenant couvert ici dans le 5e et je ne vois rien. Et apparemment j’ai raté hier l’occultation de la lune par Saturne. (Tu savais, SB?)

En parlant de planètes et la lune le 4 mars c’est Holi (toujours la pleine lune par le calendrier Hindouiste): le festival de couleur en Inde. Voici une photo j’ai pris récemment en Inde (les gens préparer les couleurs dans la rue pour Holi).
L’Inde n’est jamais très loin. Je suis allée cet après-midi pour chercher la musique indienne pour A Portée de Mots de François Castang (le 8 mars de 12h à 13h sur France Musique) et j’étais frappe comme toujours par le quartier indien. J’ai pensé de Butter Chicken in Ludhiana, un livre de Pankaj Mishra, une sorte de carnet de voyage de ses séjours dans les villes de province en Inde. Il observe les immigrants qui vont à une grande ville d’une petite et qui continuent habiter dans les mêmes milieux. Un jeune homme part de son village mais dans la grande ville il travaille pour quelqu’un du même village qui vient de la même caste que lui. Cet après midi à La Chapelle quand j’ai demande les disques (j’ai essayé en hindi, français et anglais) on m’a fait attendre pour la seule personne dans la boutique qui parlé français. Par contre on m’a offert un DVD gratuit!

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Friday, March 02, 2007

Entre l'Inde et Paris

Je suis passé dans quelques secondes entres l'Inde et Paris à la place St. Sulpice en cherchant le meilleur croissant de Paris.
J’ai découvert aussi que on ne peut pas le manger avant 10h malgré que la livraison chez Hermé est faite entre 8h et 8h30. J’espère que les autres 30 boulangeries sur le liste ouvrent plus tôt et vont me donner une bonne excuse pour une promenade matinale. C’est une recherche à la fois très intime (y-a-t-il un processus plus intime que celui qui se passe tout en intérieur de notre corps?) et public (au point d’être un cliché le croissant français).
Deux petits annonces pratiques. D’abord vous pouvez faire les commentaires maintenant sans être s’inscrire sur le blog. Deuxièmement le lancement officiel de Babyji c’est avec une signature à librairie Julliard, 229 boulevard St. Germain partir de 18h30.

Thursday, March 01, 2007

Pourquoi ce blog français?

Le mystérieux monsieur Mandor m'a demandé tout à l'heure... c’est vrai que je dois écrire plus souvent mais d’abord j’ai trop peur de toutes mes fautes d’orthographe. Et je parlerai même pas de syntaxe. En anglais mon blog a souvent parlé de films français, les expositions à Paris…. Mais est-ce que j’ose parler d’événements culturelles à Paris aux Parisiens? Par exemple, hier j’ai vécu quelques moments intéressants grâce à un ami qui m’emmener au Théâtre de la Bastille pour voir Le pudeur des icebergs un morceaux de la danse (très) contemporain par Daniel Léveillé. La danse était surtout une démonstration de la pouvoir masculine dans les mouvements. Les danseurs sont à poil et 5 sur 6 sont males. Il me fait penser d’un film que j’ai vu récemment autour de la compagnie Cave Canem. Minotaure X (si je me rappelle bien) était dansé par les gens couvrent par le béton. La pièce (c’est le mot?) était troublant mais toujours très sensuelle. Par contre hier il y avait juste un moment ou deux où on sentait la grâce. La danse indienne est tout à fait lié avec les notions de la grâce, la beauté et la fluidité et je me demandais si je peux jamais comprendre un niveau d’abstraction dans la danse qui presque rejette toutes ses notions. Cela dit je suis restée émerveillé par le côté mécanique des mouvements.

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